Le Musée Guimet donne une nouvelle fois carte blanche à un artiste contemporain. C’est actuellement la coréenne Min Jung Yeon qui investit la rotonde du quatrième étage, avec son installation immersive Tissage.

L’exposition explore la représentation du vivant dans l’art céramique, de la Renaissance à nos jours. Plusieurs œuvres de la sculptrice française Farida Le Suavé s’y dévoilent, tout en chair.

Cette exposition de la scène contemporaine française donne un aperçu des liens possibles avec l’abstraction occidentale de l’après-guerre qu’il s’agisse de filiations et d’inspirations communes ou au contraire, de points de rupture.

Les sculptures contemporaines de Bente Skjøttgaard côtoient les pochades sur le motif du peintre Georges Maroniez : l’ensemble vient en prolongement de l’accrochage « Regarder les nuages : pour une histoire de l’art du paysage. Choix dans les collections du musée. »

L’exposition questionne notre perception de l’existence humaine en tant que réalité qui peut être comprise rationnellement. Les oeuvres explorent les expériences dérangeantes et les émotions cachées derrière la surface des choses et les conventions telles que la peur, l’incertitude, l’irrationalité, l’ambivalence et la perplexité.

Les œuvres récentes de Helene Schmitz explore l’impact de l’humanité sur l’environnement. L’exposition présente ses séries Thinking Like a Mountain (2018) et Kudzu Project (2013). La première met en lumière la relation entre propriété et exploitation des ressources naturelles en Suède et en Islande alors que la seconde montre comment un changement d’environnement a transformé une plante décorative en espèce envahissante.