Biographie
Née en 1982 en Corée du Sud.
Vit et travaille à Paris.
Des mondes dans des mondes dans des mondes… Yoon Ji-Eun s’attache à dépeindre les multiples strates qui font la réalité. Ses œuvres sont des superpositions de scènes quotidiennes – un quai de métro, une femme qui étend du linge, des enfants qui jouent – et de paysages fantasmagoriques composés des pensées, des souvenirs ou des fantasmes traversent ses personnages. Elle dessine, creuse et sculpte, le papier ou le bois, fait coexister des simultanéités de temps, de lieux et d’actions. Il s’agit de transposer visuellement la densité d’une réalité élargie, d’une temporalité complexe où espace, mental, corps, matière, passé et présent sont en interaction permanente. Dans l’univers poétique de Yoon Ji-Eun, le mirage relève autant de la réalité que la matérialité tangible.
Quelques œuvres
Expositions
Unanswered Questions
YOON Ji-Eun
22.03. – 11.05. 2024
Les jours passent dans une suite de routines et d’évènements ordinaires : Les enfants grandissent, les saisons se succèdent, les informations en tout genre s’enchainent et se multiplient. Le monde ne cesse de bouger. Ainsi absorbés par le train-train quotidien, les grands sujets fondamentaux paraissent s’éloigner jusqu’au moment où ils s’imposent à nous avec leurs questions de sens, d’utilité et d’exigence. Le nouvel ensemble de reliefs sur bois et de dessins de Yoon Ji-Eun – Unanswered Questions (Questions sans réponse) – titre emprunté au compositeur Tristan Murail – matérialise sa réaction aux interrogations existentielles : […]
Voyager vers l’inaccompli
YOON Ji-Eun
16.09. – 31.10. 2021
Soudain, une lumière éblouissante. Des formes apparaissent, bougent puis valsent, portées par une brise invisible. Tout est de souplesse, d’angles, de textures et de couleurs. En scrutant attentivement, des fragments se révèlent : ils sont cheveux, arbres, jambes, architectures, brins d’herbe… Les œuvres nouvelles de YOON Ji-Eun racontent certes un monde fissuré et flottant, mais le monde en question est stratifié, organique et cyclique. Dans un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur l’artiste saisit des images de division, de séparation, de recomposition, voire de dispersion.
Mirages
YOON Ji-Eun
16.03. – 27.04.2013
Ici on tourne, comme dans nombre de danses traditionnelles où l’on se donne la main en cercle dans un mouvement à l’infini… Il règne une impression de flottement, de pause dans toutes ces activités qui ont été accomplies et qu’il faudra répéter encore et encore : les montagnes de linges à agrandir ou à réduire, les cordes à linge suspendues à remplir ou alléger et les sentiers tracés à parcourir…