Group show
Présentation
Avec des moyens et des motivations très divers, les quatre artistes coréens présentés interrogent la temporalité, l’impermanence et un vécu qui ne cesse de refaire surface :
Yoon Ji-Eun (née en 1982) dessine, creuse et sculpte le bois pour faire exister des simultanéités de temps, de lieux et d’actions. Elle cherche ainsi à rendre compte de l’interaction permanente entre le passé, le présent et le monde des rêves. Les murs s’ouvrent sur d’autres horizons, les plans se juxtaposent…
Lee Jin Woo (né en 1959), tel un laboureur des plus sophistiqués, crée des strates de matériaux traditionnels – papier Hanji et charbon de bois – en y inscrivant le temps qui passe et les émotions qui le traversent. Des paysages multifocaux en densité se forment, invitant le regard à se déplacer, à pénétrer la surface pour finalement le transporter ailleurs.
Min Jung-Yeon (née en 1979) est fascinée par la dualité résidant en toute chose, par les contraires, leurs luttes, leurs rencontres et les impulsions qui en découlent. Les œuvres communiquent le grand flux existentiel d’un monde en transformation permanente où le frêle transmet aussi une force irréfutable, où figuration minutieuse et geste libre cohabitent.
La Jarre de lune – poterie traditionnelle coréenne – devient entre les mains de Shoi (née en 1983) une forme d’autoportrait dressé avec sincérité et humour. L’intérieur détient ses secrets : rêves, angoisses et désirs. Revisitant un patrimoine coréen, des croyances populaires mais aussi des symboles universels et archétypaux, Shoi poursuit à travers ses nouvelles sculptures le développement d’une mythologie personnelle.
Presse
Dossier de presse Carte blanche à Min Jung-Yeon
Novembre 2019Musée national des arts asiatiques - Guimet
Peter Martensen "ravage " l'entendement Libre Belgique - Arts Libre
23 Août 2017Semaine du 23 au 29 Août 2017Roger-Pierre Turine
Vous avez dit "Complot" ?Dossier Le Monde diplomatique
Juin 2015N°735Dossier illustré par Peter Martensen
Publications et textes
« Fantasmatique, grotesque et surréaliste : dans les profondeurs du subconscient de Min Jung-Yeon »
Vidéo de la conversation
Chat Room – ASIA NOW – 18. 10. 2019
Avec Sophie Makariou, directrice du musée national des Arts asiatiques – Guimet, Min Jung-Yeon, artiste et Maria Lund, galeriste. Conversation animée par Olivia Sand, journaliste pour le Asian Art Newspaper et auteure du livre “Contemporary Voices from the Asian and Islamic Art Worlds.”
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Titre
Dates
Contrairement à une opinion répandue, le Lorem Ipsum n’est pas simplement du texte aléatoire. Il trouve ses racines dans une oeuvre de la littérature latine classique datant de 45 av. J.-C.,