Group show
Présentation
L’accrochage est dédié aux artistes coréennes Min Jung Yeon et Shoi, toutes deux récemment mises à l’honneur par le Musée national des arts asiatiques – Guimet (Paris) à travers une exposition (Carte blanche à Min Jung-Yeon) et une performance (Shoi, Mes souffles).
Dans les dernières œuvres sur papier de Min Jung-Yeon, la couleur se fait plus présente. L’artiste y travaille un lâcher-prise où le parcours de la matière fluide est combiné à son dessin d’une minutie extrême. Comme toujours, c’est l’être intime de l’artiste qui s’exprime. L’inspiration du réel croise la tradition de la peinture ancienne coréenne et le geste abstrait. Tout s’imbrique, les plans se superposent, bougent ; Min Jung-Yeon joue avec une grande aisance d’un va-et-vient entre aplats, perspectives possibles et dynamisme, faisant ainsi exister une tension visuelle. Plusieurs scénarios se jouent simultanément pour narrer avec beauté, sensualité et drame potentiel la fascination continue de Min Jung-Yeon pour ce mouvement permanent du monde dont nous sommes à la fois acteurs, témoins et tributaires.
Shoi a entamé ce printemps une série de dessins sous l’impression de la crise sanitaire et du monde qu’elle a fait naître. Saynètes drôles, touchantes ; l’expression d’une rébellion, de rêves, d’angoisses – contes du réel et de l’imaginaire. Dans son style à la fois naïf, expressif et poignant, elle a créé des récits qui tiennent du personnel et de l’universel. La palette varie. Elle est vaste, façon Technicolor ou plus restreinte, voire mélancolique. On retrouve ici l’alter ego de l’artiste – la femme-tronc – figure iconographique de l’œuvre de Shoi depuis six ans. Un corps de femme généreux, sans tête ni bras, apparu quand l’artiste était jeune mère. Ses dernières sculptures céramiques – une série de cœurs anatomiques aux décors de peaux animales diverses – sont un travail sur le racisme, le rejet des autres et la négligence envers la nature où le cœur incarne la vie.
Dans le cadre d’ASIA NOW, Shoi présentera aussi la performance Mes souffles – M’essouffle, inspirée du rôle primordial de la respiration. Telle une chamane, Shoi entre en connexion avec quelque chose de fondamental à l’être, qu’elle rend visible à travers un acte répétitif : en hangul molib (absorption).
Presse
Dossier de presse Carte blanche à Min Jung-Yeon
Novembre 2019Musée national des arts asiatiques - Guimet
Peter Martensen "ravage " l'entendement Libre Belgique - Arts Libre
23 Août 2017Semaine du 23 au 29 Août 2017Roger-Pierre Turine
Vous avez dit "Complot" ?Dossier Le Monde diplomatique
Juin 2015N°735Dossier illustré par Peter Martensen
Publications et textes
« Fantasmatique, grotesque et surréaliste : dans les profondeurs du subconscient de Min Jung-Yeon »
Vidéo de la conversation
Chat Room – ASIA NOW – 18. 10. 2019
Avec Sophie Makariou, directrice du musée national des Arts asiatiques – Guimet, Min Jung-Yeon, artiste et Maria Lund, galeriste. Conversation animée par Olivia Sand, journaliste pour le Asian Art Newspaper et auteure du livre “Contemporary Voices from the Asian and Islamic Art Worlds.”
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Titre
Dates
Contrairement à une opinion répandue, le Lorem Ipsum n’est pas simplement du texte aléatoire. Il trouve ses racines dans une oeuvre de la littérature latine classique datant de 45 av. J.-C.,