Désert plein, soif, sommeil, silence
Min Jung-Yeon
Centre Culturel Coréen
29.11.2022 > 11.03.2022
Présentation
[…] Le cheminement de Désert plein – soif, sommeil, silence permet d’entrer graduellement dans les paysages de Min Jung-Yeon jusqu’à la dernière étape du périple qui se termine sur l’installation monumentale et immersive Tissage créée pour l’exposition Carte blanche à Min Jung-Yeon, MNAAG – Guimet, 2019-2020. Le titre fait référence au désir de réconciliation que Min Jung-Yeon poursuit à travers son œuvre – terrain où s’expriment et luttent émotions et éléments contradictoires. Ces contrastes se retrouvent dans les éléments même de l’installation : troncs de bouleaux organiques enchevêtrés avec des tuyaux de cuivre par-dessus lesquels s’étendent des plumes blanches, tels des immenses ailes d’oiseaux. Plumes qui s’inspirent d’un rituel chamanique de passage entre mondes. Des miroirs apportent une confusion et des visions nouvelles qui échappent au contrôle de l’artiste.
Ce qui reste
par Amélie Adamo, critique d'art et commissaire d'exposition
Exposées au Centre Culturel Coréen, les nouvelles œuvres de Min Jung Yeon reflètent une singulière cohérence et évolution dans le travail de l’artiste. Bien sûr, elles s’inscrivent dans une même tentative de réconciliation et de mise en tensions d’éléments hétérogènes, aux frontières du réel et de l’irréel. Mais elles se sont délestées d’une forme d’accumulation complexe de formes et de couleurs pour frayer vers quelque chose de plus simple, où le vide et l’abstrait ont pris une place primordiale. Le contrôle permanent du geste et l’anticipation mentale ont laissé place à plus de légèreté, de lâcher prise, de hasard. Progressivement, qu’il s’agisse de l’acrylique, de l’encre de Chine ou du crayon, la manière et la palette se sont épurées, comme en témoigne « Foret » (2021) : à la lisière d’hier et d’aujourd’hui, si la profusion des arbres au-devant rappelle encore les paysages antérieurs, l’arrière-plan lui s’est vidé, simplifié, blanc, fantomatique.
Ce processus d’épuration aboutit aux œuvres récentes, peintes en 2022. Si le paysage est toujours là, il se concentre maintenant sur quelques éléments, la mer, un rocher. Et si l’artiste use toujours d’éléments plus écrits, hyperréels, l’ensemble demeure très dilué, où l’acrylique s’épand en vastes étendues plus abstraites. La palette y est très réduite à une ou deux couleurs. Y domine le blanc, le bleu, le gris. Sans aucun doute, dans ces nouveaux paysages, Min Jung Yeon nous parle-t-elle toujours de ses terres intérieures. Mais quelque chose en elle a bougé. Il y avait, avant, de par la complexité, de par la saturation, l’expression d’une intériorité fourmillante, parlant de plein de choses à la fois. Aujourd’hui l’artiste semble s’être concentrée sur la saisie d’un seul élément, d’une seule émotion. Quelque chose s’est simplifié, vidé et se donne à voir dans sa nudité. A l’image de ces éléments minéraux, ambigus, à la fois là et en retrait, qui apparaissent sur ce fond gris et froid : coulisse de soi-même ?
Dénuement formel, dénuement de l’être. Comme après une longue traversée du désert. Il y a le sommeil, le silence, la soif. Il y a un immense vide, creusé par tout ce qui est mort en soi. Et sous ce vide, des morceaux inconnus de nous-mêmes, à fouiller, à déterrer, à découvrir. Que représentent ces paysages ? Ce qui reste. Après les vaines croyances, après les échecs. Après tout ce que l’on a solidement construit, que l’on croyait ancrer sur un socle de fer et qui soudain vacille et implose comme une motte de terre. Ce qui reste. Après la solitude, après la nuit. Quand ce sont tues les illusions d’hier et qu’il reste à écrire dans une langue secrète, pour que revienne à l’aube ce qu’on ne connaît pas. Ce qui reste. Un presque rien. Ou presque tout.
En images
Agenda
TALK
jeudi 02 mars
19h30
Centre Culturel Corréen,
VISITES de l'exposition Désert plein, soif, sommeil, silence
en compagnie de Min Jung-Yeon
vendredi 27 janvier - 16h45
samedi 28 janvier - 14h30
Centre Culturel Coréen,
Presse
Publications et textes
RENCONTRE | Min Jung-Yeon
Lors de la carte blanche à Min Jung-Yeon – MNAAG – Musée Guimet, Paris, 2019-2020
Peut-être ce jardin n’existe-t-il qu’à l’ombre de nos paupières baissées
Élise Péroi
CACC, Clamart
15.10 > 11.12.2022
Peut-être ce jardin n’existe-t-il qu’à l’ombre de nos paupières baissées
Présentation
En images
Presse
Publications et textes
Varia
Farida Le Suavé
CAC Abbaye Saint André - Meymac
10.07 > 09.10.2022
Varia
Présentation
En images
Presse
Publications et textes
Nul homme que la lune n'ait vu
L'Ancienne Nonciature & la Galerie Maria Lund
21.04 > 08.05.2022
Nul homme que la lune n'ait vu - No man that the moon hasn't seen
Présentation
Un accrochage au titre énigmatique pare les salons de l’Ancienne Nonciature :
La lune est l’éternel réverbère de l’homme. Elle l’éclaire et le guide depuis la nuit des temps. L’homme observe l’astre dont la trajectoire rythme les existences. Il y projette songes et espoirs, rêvons même de la décrocher parfois.
Ses métamorphoses, de croissant en croissant – fluide, déterminée, circonscrite – portent des signes et font oracle. Chaque culture y lit, lui faisant incarner tantôt le féminin, tantôt le masculin. Elle possède une face cachée et une face visible.
Un jour de 1969, un homme y déposait le pied et la poésie pouvait étreindre les sciences.
Depuis, nous la regardons évidemment d’une nouvelle manière. Cependant, les rêves qu’elle engendre sont aussi immuables que sa présence dans nos ciels.
Nul homme que la lune n’ait vu réunit les propositions de dix artistes plasticiens et photographes. Ils nous invitent à basculer de point de vue pour interroger : Que voit la lune lorsqu’elle nous regarde ?
Galerie Maria Lund / HORS – LES – MURS
L’Ancienne Nonciature
Rue des Sablons 7
Place du Grand Sablon
BE 1000 Bruxelles
Agenda
Nul homme que la lune n'ait vu
VERNISSAGE
Jeudi 21.04.2022
17:00 > 21:00
L'Ancienne Nonciature
Place du Grand Sablon
BE 1000 Bruxelles
Paris Aubaine
CONCERT
Dimanche 08.05.2022
16:00
L'Ancienne Nonciature
Place du Grand Sablon
BE 1000 Bruxelles
Publications et textes
Beautés équivoques
Linda Swanson
Fondation Bernardaud
18.06.2021 - 02.04.2022
Beautés Équivoques
Présentation
En images
Presse
Publications et textes
Tissage, Solo Show
Min Jung-Yeon
Domaine de Chaumont-sur-Loire
08.03 - 01.11.2021
Tissage
Présentation
En images
Presse
Publications et textes
Escape, de Chicago au Cap Carbon
Farida le Suavé
Frac Normandie, Caen
19.06 - 22.08.2021
Tissage
Présentation
Min Jung-Yeon est fascinée par la dualité, l’équilibre si aléatoire des contraires, la conscience et l’inconscience, la construction et la destruction, ce qui peut être contrôlé et ce qui ne pourra jamais l’être.
Extrait de La promesse d’une forêt de Numa Hamboursin in Min Jung-Yeon, Hors série, Beaux-Arts Magazine.
La notion de réconciliation est à l’origine de l’installation de Min Jung-Yeon. Elle y réunit différents éléments et matériaux tout en préservant l’intégrité de chacun, pour créer in fine, dans le temps et dans l’espace, une harmonie nouvelle. L’œuvre s’appuie sur le vécu de l’artiste et la réalité tragique d’une Corée scindée en deux depuis soixante-six ans.
Min Jung-Yeon a conçu une œuvre monumentale et immersive. Le visiteur y est à la fois maître de sa déambulation et pris malgré lui dans un kaléidoscope immense où se tissent des entrelacs en superposition. Le reflet dans le miroir est la seule réalité d’un temps qui n’a pas d’ordre… Les visions en strates alternent en permanence. S’y opère une dynamique organique sans fin.
Presse
Dossier de presse
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Novembre 2019
Musée national des arts asiatiques - Guimet
Peter Martensen "ravage " l'entendement
Libre Belgique - Arts Libre
23 Août 2017
Semaine du 23 au 29 Août 2017
Roger-Pierre Turine
Vous avez dit "Complot" ?
Dossier
Le Monde diplomatique
Juin 2015
N°735
Dossier illustré par Peter Martensen
Publications et textes
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Titre
Dates
Contrairement à une opinion répandue, le Lorem Ipsum n’est pas simplement du texte aléatoire. Il trouve ses racines dans une oeuvre de la littérature latine classique datant de 45 av. J.-C.,
Là où se trouve la forêt
Elise Peroi
Le Botanique, Bruxelles
27.05 - 11.07.2021
Tissage
Présentation
Min Jung-Yeon est fascinée par la dualité, l’équilibre si aléatoire des contraires, la conscience et l’inconscience, la construction et la destruction, ce qui peut être contrôlé et ce qui ne pourra jamais l’être.
Extrait de La promesse d’une forêt de Numa Hamboursin in Min Jung-Yeon, Hors série, Beaux-Arts Magazine.
La notion de réconciliation est à l’origine de l’installation de Min Jung-Yeon. Elle y réunit différents éléments et matériaux tout en préservant l’intégrité de chacun, pour créer in fine, dans le temps et dans l’espace, une harmonie nouvelle. L’œuvre s’appuie sur le vécu de l’artiste et la réalité tragique d’une Corée scindée en deux depuis soixante-six ans.
Min Jung-Yeon a conçu une œuvre monumentale et immersive. Le visiteur y est à la fois maître de sa déambulation et pris malgré lui dans un kaléidoscope immense où se tissent des entrelacs en superposition. Le reflet dans le miroir est la seule réalité d’un temps qui n’a pas d’ordre… Les visions en strates alternent en permanence. S’y opère une dynamique organique sans fin.
Presse
Dossier de presse
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Novembre 2019
Musée national des arts asiatiques - Guimet
Peter Martensen "ravage " l'entendement
Libre Belgique - Arts Libre
23 Août 2017
Semaine du 23 au 29 Août 2017
Roger-Pierre Turine
Vous avez dit "Complot" ?
Dossier
Le Monde diplomatique
Juin 2015
N°735
Dossier illustré par Peter Martensen
Publications et textes
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Titre
Dates
Contrairement à une opinion répandue, le Lorem Ipsum n’est pas simplement du texte aléatoire. Il trouve ses racines dans une oeuvre de la littérature latine classique datant de 45 av. J.-C.,
Variations of Old Tjikko
Nicolai Howalt
Nicolaj Kunsthal, Copenhague
28.08.2020-24.01.2021
Variations of Old Tjikko
Présentation
Lors d’un voyage au parc national de Fulufjället à Dalarna en Suède, Nicolai Howalt a photographié l’arbre vieux de 9550 ans appelé «Old Tjikko».
La photographie a été développée sur différents types de vieux papiers, dont certains remontent aux années 1940. La structure, la construction et l’origine du papier font apparaître «Old Tjikko» dans une gamme de variations esthétiques.
[…] Dans ce contexte, le matériau – le papier – prend presque le dessus sur l’expression artistique, faisant du résultat une visualisation du temps qui passe, à la fois à travers l’image de «Old Tjikko» et le matériau de l’œuvre d’art elle-même. [Extrait de la communication de la Nicolaj Kunsthal]
Presse
Dossier de presse
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Novembre 2019
Musée national des arts asiatiques - Guimet
Peter Martensen "ravage " l'entendement
Libre Belgique - Arts Libre
23 Août 2017
Semaine du 23 au 29 Août 2017
Roger-Pierre Turine
Vous avez dit "Complot" ?
Dossier
Le Monde diplomatique
Juin 2015
N°735
Dossier illustré par Peter Martensen
Publications et textes
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Titre
Dates
Contrairement à une opinion répandue, le Lorem Ipsum n’est pas simplement du texte aléatoire. Il trouve ses racines dans une oeuvre de la littérature latine classique datant de 45 av. J.-C.,
Variations of Old Tjikko
Nicolai Howalt
Nicolaj Kunsthal, Copenhague
28.08.2020 - 24.01.2021
Voyage dans ma tête : Synchronicités
Présentation
« J’essaie toujours de sentir la présence des choses – ce qui est, mais aussi, ce que l’on ne voit pas ou ce que l’on ne parvient pas à voir.
La notion de temps est devenue indispensable et très présente dans mon travail et plus particulièrement celle de synchronicité. Selon Carl Gustav Jung « la synchronicité est l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit ».
Mon travail actuel est un dialogue entre le passé et le présent : créer et montrer le passé dans le présent – faire réapparaître, faire renaître des êtres…Il traite de la sensation de la temporalité : cette synchronicité que j’ai ressentie par exemple en visitant des musées d’archéologie, des lieux présentant des collections antiques, ou encore quand je suis dans les transports, moments où je me sens chaque fois hors du temps et de l’espace.
Je suis surtout intéressée par la trace de l’abrasion du temps. Le projet de ma résidence à Saint-Louis partait de cette idée. Voyage dans ma tête : Synchronicités se situe à la lisière de deux temps et son approche est issue de différentes cultures. »
Presse
Dossier de presse
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Novembre 2019
Musée national des arts asiatiques - Guimet
Peter Martensen "ravage " l'entendement
Libre Belgique - Arts Libre
23 Août 2017
Semaine du 23 au 29 Août 2017
Roger-Pierre Turine
Vous avez dit "Complot" ?
Dossier
Le Monde diplomatique
Juin 2015
N°735
Dossier illustré par Peter Martensen
Publications et textes
Carte blanche à Min Jung-Yeon
Musée Guimet
Beaux Arts Éditions
Novembre 2019
Le musée Guimet donne carte blanche à l’artiste coréenne Min Jung-Yeon. Installée dans la rotonde du musée, l’œuvre immersive Tissage, s’appuie sur la réalité tragique de cette Corée scindée en deux depuis maintenant 65 ans, ainsi que sur les théories du philosophe Lao-Tseu et du physicien quantique Carlo Rovelli. Beaux Arts Éditions se fait l’écho de cette carte blanche et revient sur cette installation qui se transforme, se mue et change au gré des déambulations des spectateurs.
Titre
Dates
Contrairement à une opinion répandue, le Lorem Ipsum n’est pas simplement du texte aléatoire. Il trouve ses racines dans une oeuvre de la littérature latine classique datant de 45 av. J.-C.,