Présentation


Qu’est ce qui fait que la perception d’un monde matériel nous ouvre l’accès à un autre monde.
Et de quelle manière pouvons-nous en mesurer l’écho qui opère en nous-même ?

Didier Boussarie, extrait de Texte I – 18.02.2022

Le titre Etang communal résonne avec service public, et annonce sans détour la source d’inspiration pour le travail récent de Didier Boussarie né de sa fascination pour la vie d’un étang dans le Loiret. Ce choix de titre, à la fois précis et taquin, emprunté aux panneaux routiers véhicule un pragmatisme administratif qui occulte la vision poétique de ces œuvres. Ici se matérialisent l’émerveillement sans cesse renouvelé et l’observation intime d’un micro-monde, de cette nature à disposition des citoyens : Surface d’eau, profondeurs, bosquet, faune, flore et lumières – ce point d’eau est un tout. Un tout qui suscite autant un désir de connaître et de comprendre qu’il nourrit les rêveries.
En amoureux avide et insatiable Didier Boussarie renoue quasi chaque jour et par toutes les saisons avec l’étang. Son histoire est transcrite en peinture et en dessin sur toile, carton, papier et tissus imprimés. Les médiums ont évolué et la palette longtemps très restreinte intègre maintenant le spectre complet. Mais l’histoire avec la nature qu’entretient Didier Boussarie, dure, quant à elle depuis sa plus jeune enfance. Cette histoire est des plus simples et des plus complexes ; elle veut nous parler de ce qui vit, palpite, meurt, renaît.
[…]
Si la beauté silencieuse des œuvres de Didier Boussarie nous intéresse en dépit des sujets que nous croyons connaître, c’est que l’artiste se sert de sa liberté pour aller au-délà de la « beauté confortable ». Il se mets au service de la réalité effroyable d’un incendie de forêt, nous fait vivre la chaleur du spectacle dévastateur, tout comme il parvient à rendre le calme muet des faux nénuphars qui luisent telles une masse verte sur l’eau. Didier Boussarie respire intensément sa relation avec le vivant et livre tantôt avec fougue, tantôt avec délicatesse les drames et les délices qu’il observe. Son Etang communal établit un territoire poétique où cohabite quiétude et émerveillement face au cycle de la vie.
Tendrement et les yeux ouverts…

En images


Agenda


VERNISSAGE

mercredi 15 mai 2024 - 17h > 20H30

48 rue de Turenne, 75003 Paris

LECTURE

dimanche 26 mai15h - 15h15 - 15h30 - 16h

48 rue de Turenne, 75003 Paris

La Liseuse lit des textes de Didier Boussarie
en présence de l’artiste.

PARIS GALLERY WEEKEND

parisgalleryweekend.com

24.05 > 26.05

48 rue de Turenne, 75003 Paris

PROJECTION

jeudi 6 juin – 20h

48 rue de Turenne, 75003 Paris

Water 1 (2023) – 4:37
Water 2 (2023) – 6:48
de Marc Kandalaft

Presse


Publications et textes